(Version française ci-après)

I’ve been thinking a lot lately about the role of the chief secretary, especially in reference to the title of this column—what are my priorities? My mind goes to a scene from the Gospel of Luke. Every year, Jesus and his family travelled to Jerusalem for the Festival of the Passover. When he was 12, they began the journey home after the festival without realizing that Jesus had stayed behind. They rushed back to Jerusalem to search for him.

“So it was that after three days they found him in the temple, sitting in the midst of the teachers, both listening to them and asking them questions. And all who heard him were astonished at his understanding and answers. So when they saw him, they were amazed; and his mother said to him, ‘Son, why have you done this to us? Look, your father and I have sought you anxiously.’

“And he said to them, ‘Why did you seek me? Did you not know that I must be about my Father’s business?’ ” (Luke 2:46-49 NKJV).

I consider that question in light of the powerful and challenging words of our territorial vision statement: “We are an innovative partner, mobilized to share hope wherever there is hardship, building communities that are just and know the love of Jesus.” As a Christian, a leader and a Salvationist, this is the business I want to be about.

The chief secretary in any territory, including Canada and Bermuda, is responsible for the operational leadership of the territory. My role is to support the territory as we work together to reach the aspirational goals of our vision and strategy. As we talk about Mobilize 2.0 and especially mission support, this is our aim. We are working toward mission-fit processes that will enable effective support and resources as we engage in missional work around the territory. We want to do our best to help the front line—every officer, soldier, employee and volunteer—to be about the Father’s business.

Changing things just for the sake of doing things in a different way will not accomplish this purpose. Intentional planning and careful implementation to relieve administrative pressures and to provide much-needed resources can and will lead to our intended vision of transformation of individuals and communities. That’s being about our Father’s business.

To do this, we need wisdom that comes from the Father, given by the Holy Spirit. Yes, it helps to understand business principles and systems. More than that, to be about our Father’s business, to make our vision statement a reality, we need something, or Someone, beyond human intellect or experience.

In the Apostle Peter’s second letter to the church, he writes: “Simon Peter, a servant and apostle of Jesus Christ, to those who through the righteousness of our God and Saviour Jesus Christ have received a faith as precious as ours: Grace and peace be yours in abundance through the knowledge of God and of Jesus our Lord” (2 Peter 1:1-2).

In these verses, I find what I need to be able to do what the Lord is asking of me. I cling to this precious faith, knowing Jesus as my Lord and Saviour, and trusting him to lead me every step of my life, including in my role as chief secretary.

I’m overwhelmed as I consider God’s abundant gift of grace, acknowledging my imperfect, fumbling attempts to be all he wants me to be and all that this work demands of me. I’m deeply grateful for his peace that comes even when the challenges are big and the answers are uncertain. I am comforted by the assurance from Psalm 139 that God knows my anxious thoughts and provides peace to replace them. I need all of this and suspect you do, too.

While I am grateful personally for faith, grace and peace, I also believe it is needed and available for us as the Canada and Bermuda Territory. God intends to do great things among and through us as we are on this journey of transformation. We can claim the promise that follows in 2 Peter 1:3: “His divine power has given us everything we need for a godly life through our knowledge of him who called us by his own glory and goodness.” Everything we need, individually and as a territory, is available as we learn to live and love like Jesus.

His business becomes our business. Let’s be about the Father’s business.

Colonel Evie Diaz is the chief secretary in the Canada and Bermuda Territory.


(Version française)

Les affaires de notre Père

Soutenir le personnel de première ligne dans le cadre de la mission.

17 mai 2022 

Colonelle Evie Diaz

J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps au rôle de secrétaire en chef, particulièrement par rapport au titre du présent article, et je me suis demandé quelles étaient mes priorités. Il me revient à l’esprit une scène de l’Évangile de Luc. Chaque année, Jésus et sa famille se rendaient à Jérusalem pour célébrer la Pâque. Au moment d’entamer leur voyage de retour, ses proches s’aperçurent que Jésus, âgé alors de 12 ans, était resté derrière. Ils retournèrent d’urgence à Jérusalem et se mirent à sa recherche.

« Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : “Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse.” »

Jésus leur dit : “Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père?” » (Luc 2:46-49 LSG).

J’examine cette question à la lumière de notre puissant et stimulant énoncé de vision territorial : « Nous sommes une organisation partenaire innovante, mobilisée pour faire naître l’espoir dans les situations difficiles, et bâtir des collectivités justes, qui ressentent l’amour de Jésus. » À titre de chrétienne, de dirigeante et de salutiste, ce sont les affaires dont je veux m’occuper.

Le secrétaire en chef de tout territoire, y compris celui du Canada et des Bermudes, est responsable de la direction des opérations qui s’y déroulent. Mon rôle consiste à appuyer les membres du territoire et de collaborer avec eux, en particulier en ce qui a trait à la mission, afin que nous puissions atteindre les objectifs ambitieux de notre vision et de notre stratégie territoriales, dans le cadre du projet Mobilisation 2.0. Nous mettons en œuvre des processus adaptés à la mission qui nous permettront d’offrir du soutien et des ressources efficaces pour l’exercice de notre ministère dans tout le territoire. Nous voulons faire tout en notre pouvoir pour aider le personnel de première ligne — officiers, soldats, employés et bénévoles — à veiller aux affaires de notre Père.

Changer les choses uniquement dans le but de les faire différemment n’accomplira pas cet objectif. Une planification stratégique et une mise en œuvre méticuleuse visant à diminuer les pressions administratives et à offrir des ressources essentielles mèneront à l’accomplissement de la vision recherchée de transformation des personnes et des collectivités. Cela fait partie des affaires de notre Père dont nous devons nous occuper.

Pour y parvenir, nous avons besoin de la sagesse du Père par l’entremise du Saint-Esprit. Évidemment, la connaissance des principes et des systèmes organisationnels est utile. Mais par-dessus tout, pour veiller aux affaires de notre Père et concrétiser notre énoncé de vision, nous avons besoin de quelque chose ou de quelqu’un dont la nature va au-delà de l’intelligence ou de l’expérience humaine.

Pierre, dans sa deuxième lettre à l’Église, écrit : « Simon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ : “que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur!” » (2 Pierre 1:1-2 LSG).

Dans ces versets, je trouve ce dont j’ai besoin pour accomplir ce que le Seigneur attend de moi. Je m’accroche à cette précieuse foi, reconnaissant Jésus comme mon Seigneur et mon Sauveur, persuadée qu’il me guidera tout au long des différentes étapes de ma vie, y compris dans mon rôle de secrétaire en chef.

Je suis comblée par le don de la grâce abondante de Dieu, tout en étant consciente de mes imperfections, de mes tentatives maladroites pour être la personne qu’il souhaite que je devienne et de tous les efforts que cela exige de moi. Je suis profondément reconnaissante de la paix que le Seigneur m’accorde, même lorsque je fais face à de grands défis et que les solutions ne sont pas toujours évidentes. Je trouve du réconfort dans l’assurance que Dieu connaît mon angoisse et m’accorde sa paix pour la chasser (Psaumes 139). C’est de tout cela que j’ai besoin, et je soupçonne qu’il en est de même pour vous.

Bien que je sois reconnaissante de la foi, de la grâce et de la paix que Dieu m’accorde, je crois que nous tous au sein du territoire du Canada et des Bermudes en avons besoin et y avons accès. Dieu veut accomplir de grandes choses autour de nous et par nous, dans le cadre de notre processus de transformation. Nous pouvons réclamer la promesse dont il est question dans 2 Pierre 1:3 (LSG) : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu (…) ». Tout ce dont nous avons besoin, individuellement et collectivement, est à notre disposition lorsque nous apprenons à vivre et à aimer comme Jésus.

Ses affaires deviennent les nôtres. Occupons-nous des affaires de notre Père.

La colonelle Evie Diaz est la secrétaire en chef du territoire du Canada et des Bermudes de l’Armée du Salut.

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